Le 15 juin 1938, 3h47

La soirée commence à tirer en longueur et visiblement il ne se passera pas l'évènement imprévu qui aurait pimenté cette petite fête. Tu décides alors de rentrer te coucher dans ta cabine, te déshabille et pli soignement tes affaires que tu ranges dans le dressing, enfile ton pyjama de tweed et file te cacher sous tes couvertures! Tu sombres dans le sommeil très rapidement, et te réveille en sursaut, quelques minutes plus tard, tiré de ton merveilleux sommeil par un bruit mat et sourd venant de la coque. Tu te lève alors, de forte mauvaise humeur, les cheveux ébourrifés, enfile tes pantoufles et tends l'oreille pour voir si le bruit se reproduit et tenter de le localiser.
Après quelques minutes de forte concentration, plus rien ne se reproduit, tu décides alors de te recoucher. Toutefois, il te semble entendre comme un bruit de pas qui passe dans le couloir. L'heure étant tardive, et tes sens étant toujours en alerte, tu décides d'aller jeter un coup d'oeil. Tu entrouvres discrètement ta porte et aperçois du coin de l'oeil une silhouette toute vêtue de noire qui tends son oreille contre la porte de la cabine à Steven Magott.
Ton sang ne fait qu'un tour, tu savais bien qu'il se tramait quelque chose contre ce pauvre physicien.
Tu retournes alors vers ta table de chevet, ouvre le tiroir supérieur et en tire un derringer (un petit pistolet à 2 coups).



Tu enfiles rapidement une robe de chambre, serre fermement la ceinture et sort de ta cabine discrètement, au moment où tu aperçois l'inconnu pénétrer dans celle de Magott.

Tu sends Chun Cameron se raidir au contact de ton pistolet.

Tu lui répliques en appuyant encor eplus profondement le canon de ton revolver sur sa nuque:

Jerry Moore a écrit:

Je ne plaisante pas, Monsieur Cameron, Veuillez laisser tomber votre revolver!

Après quelques secondes qui paraissent interminables, le pistolet de Chun bascule de sa main, et viens s'écraser par terre.