Le 15 juin 1938, 3h50

Après avoir fait ta brève apparition , lors de la soirée d'anniversaire de Mac farland, tu fais mine de rentrer te coucher, prétextant être fatigué. Comme le message que tu as reçu dans l'après midi te l'indiquait, tu prépares ta valise en attendant que le contact se manifeste. Tu pensais qu'il le ferait au cours de la soirée, comme ça n'a pas été le cas, tu préfère rester éveillé toute la nuit, pensant qu'il viendra directment te chercher dans ta cabine. Tu l'attends donc, assis sur ton lit, dans le noir, ta valise préparée, disposée à tes pieds et ta malette de documents toujours accrochée à ton poignée. Tu commences à appréhender les heures qui vont suivre et te demande si tu as bien fait de t'embarquer dans cette supercherie, d'autant plus que tu n'as point la moindre idée de la façon dont tu vas quitter le bateau. Il doit surement y avoir un voilier, caché pas loin de là, qui attend le bon moment pour accoster et te transborder.



Alors que tu commences à piquer du nez sérieusement, tu entends comme un bruit mat et sourd venant de la coque en dessous de toi. Ca te ramène à la réalité de plein fouet, et tu te promets d'être un peu plus vigilant. Quelques minutes plus tard, tu entends comme un léger frottement au niveau de la porte de ta cabine, puis un petit bruit métallique suivi du cliquetis de la clenche de ta serrure. Quelqu'un entre-ouvre alors légèrement la porte. Tu retiens ta respiration ... Mais quel était déjà le mot de passe ....

Tu vois alors entrer l'ombre de quelqu'un assez athlétique. Il referme la porte derrière lui, allume la lumière et se retouve assez surpris de tomber nez à nez avec toi.

Tu lui déclare alors:

Steven Magott a écrit:

Ah! Je vous attendais! Je ne pensais pas que c'etait vous ..

Chun Cameron, car c'est bien lui qui se trouve en place, jette un rapide coup d'oeil autour de lui avant de te répondre.

Tu restes un petit peu perplexe devant la tirade de Chun, tu t'attendais à ce qu'il te sorte la phrase clef pour s'identifier. Tu espères alors, avec angoisse, qu'il s'agit d'un oubli de sa part, et tu essayes de le mettre sur la voie en lui demandant:

Steven magott a écrit:

l'orage gronde-t-il? Monsieur Cameron!

Cameron s'énerve alors un peu en te répondant:

Chris Cameron a écrit:

Comment ça l'orage gronde-t-il?? Qu'est-ce que j'en sais moi, si l'orage gronde! pour le moment, je que je veux, c'est que vous coopériez, et que vous me remétiez votre malette maintenant!

Et comme pour appuyer son ordre, il sort un calibre de sa poche révolver et le pointe vers toi! tu n'en crois pas tes yeux!
Tu n'as pas le temps de balbultier quoique ce soit, quand tu vois la porte s'ouvrir à nouveau, et entrer de façon précautionneuse Jerry Moore, le détective du paquebot, tenant, lui aussi un pistolet à sa main

Chun Cameron ne semblant pas se décider, Jerry Moore rajoute:

Jerry Moore a écrit:

Je ne plaisante pas, Monsieur Cameron, Veuillez laisser tomber votre revolver!

Après quelques secondes qui paraissent interminables, Cameron fait alors basculer le pistolet de sa main, et ce dernier vient s'écraser par terre.